le 14/08/2017
La nuit dernière vers 4 h du matin se clôturait aux Forges de Fraisans la 5e édition du festival reggae No Logo. Une édition portée par plus de 18 000 festivaliers qui ont donc clairement transmis leur souhait aux organisateurs, celui de voir se tenir une 6e édition.
Dimanche 13 août à 18 h, l’équipe du No Logo tirait un premier bilan provisoire de cette 5e édition, alors que les concerts sur la grande scène s’enchaînaient encore, sous un soleil radieux et des températures plus que clémentes. « Une édition sold out, précisait Florent Sanseigne, directeur du festival. Un grand merci en premier lieu aux festivaliers ! » 42 000 entrées ont été enregistrées sur les trois journées, correspondant à quelque 17 000 festivaliers présents sur le site des Forges de Fraisans. « Les gens ne viennent plus pour un artiste, mais pour le festival et ses valeurs ».
Les améliorations apportées à cette édition ont su séduire les visiteurs. La nouvelle scène dub fut la grande découverte de ce cru. « Elle a été bien perçue et a permis de faire venir un public différent » soulignait Florent Sanseigne. Les améliorations hygiéniques ont également été appréciées. Fidèle à son engagement en faveur de l’environnent, la production a sollicité un audit pendant les trois journées sur l’impact écologique de l’événement. « En plus du tri et des toilettes sèches, on a mis cette année en place le compostage pour récupérer les restes de nourriture. Ces résidus ont été récupérés avec la benne des toilettes sèches pour être ensuite utilisés en engrais naturel. Notre souhait est de rendre le village le plus propre possible. Cet audit nous permettra de nous améliorer encore » précisait Florent Sanseigne.
Aucun incident n’a été signalé cette année. Dans une ambiance cool et décontractée, des milliers de festivaliers ont dansé sur les grands noms de la scène reggae et dub internationale.
Victime de son succès
Fidèle à son gimmick de départ « C’est vous décidez », l’équipe, devant ce nouveau succès, se doit donc de poursuivre l’aventure en 2018. A ceci près qu’elle devra trouver des sources d’économie afin de pérenniser les emplois. « Nous sommes devenus gros, peut-être trop gros, et nous ne sommes pas suffisamment nombreux à travailler au bureau. Il faudrait trois salariés toute l’année pour organiser le festival dans de bonnes conditions. Nous devons pour cela trouver la rentabilité nécessaire. » Depuis le début de cette aventure humaine, il faut souligner que l’équipe s’est toujours engagée à rémunérer chaque membre du staff et a refuser le bénévolat. 95 % de l’équipe est là depuis la première édition.
Les agriculteurs, devant l’agrandissement du festival 2017, ont également été indemnisés. « On a calculé avec eux le taux de rendement, et on leur paie leur récolte. Un grand merci à eux d’avoir joué le jeu ».
En chiffres :
42 000 entrées sur 3 jours, soit plus de 17 000 personnes
11 000 pass
0 échauffourée
10 jours de travail pour le démontage
1 million d’euros de budget en 2017, financé à 100, % par les festivaliers
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