Dédiée à l'invention des reliques de Saint-Etienne, construite sur l'emplacement d'un ancien sanctuaire (copie de parchemin qui atteste de l'existence d'un bâtiment éclésial dès 1373).
Elle se compose d'un choeur reconstruit en 1450, d'une nef construite en 1550 et d'une chapelle vis-à-vis le clocher. Ce qu'il y a de plus remarquable, les colonnes groupées et surmontées d'arcs et de riches nervures qui décorent le choeur. Il est à noter également que les ogives s'alternent avec le plein cintre.
Sous les dalles de l'église, reposent depuis 1494 Jeanne d'Amange, femme de Feu Paul d'Orchamps et leur seule fille Gillette d'Orchamps.
Deux cloches surmontent cet édifice. Elles ont été fondues et installées sous l'administration de M. Lacroix, maire en 1880.
Daniel Russin, fonde avec son beau-père, une manufacture de porcelaine, datant approximativement de 1812. Cette création prenait en Franche-Comté le relais des faïenceries de Migette et Nans-sous-Sainte-Anne. En dépit de ses succès, la fabrique décline vers 1850, mais ne s'arrêtera tout à fait que vers 1867 à la suite d'un incendie. Plusieurs pièces ont été offertes en 1829 au musée de Sèvres.
Créée en 1900, la société des tissages d'Orchamps terminera son activité en mars 1981.
En dehors de l'usine de Dampierre elle occupa dans les années 70, après la création d'une activité filature jusqu'à 130. Les anciens tissages à personnes.
Après la disparition du marché indochinois, et le développement des usines dans le tiers-monde, les tissages commencèrent à péricliter malgré les efforts de modernisation de la direction de l'époque.
La concurrence des pays de l'Asie du sud-est allait faire le reste. La liquidation définitive eût lieu en 1983. Certains bâtiments ont été reconvertis en HLM et caserne de sapeurs-pompiers.
Il est fait mention dans les archives d`un pont en bois sur le Doubs en 1473-1569-1616. On peut supposer qu`il fut démoli et abandonné pendant la guerre de Dix Ans (1636 - 1650). Il fut installé également un bac à péage avec ascencement en 1696 sous LouisXIV moyennant une rente annuelle de 47 livres, monnaie du Royaume.
Ancienne propriété et relais de chasse des Ducs de Bourgogne dès 1420.
Domaine fortifié ayant appartenu à la famille Prevost de Pelousey.
Entrée surmontée d`un pigeonnier, dont le plancher d`origine en terre et en bois taillé à la hache, témoigne d`un passé dont les origines remontent vers 1554 - 1625.
Lavoir dont les murs furent élevés en 1846.
La source fut l`objet d`autorisation par l`empereur Charles Quint en 1554, accordée à Messire de Pelousey pour alimenter une forge et un moulin.
Construites en 1840 sous Louis-Philippe, de nombreuses foires et marchés s`y déroulèrent; la toiture et e porche ont été entièrement restaurés en 2008. La rénovation de l'aile sud est actuellement en cours.
Dans la traversée centrale du village.
Elles ont été remises en valeur après d`importants travaux de dégagement, dont une tourelle du XVème siècle avec escaliers à vis et fin linteau sculpté. Y résidèrent surtout des gens de robe (chanoines).
Occupée par des familles nobles et des curés, moitié du XVlème siècle.Henri de Guilloz pronotaire du Saint-Siège Apostolique; Denis Vaulchier (1568); Jean Allemand (1572); Claude de Ronchaux (1591).
Découverte dans une propriété privée, restaurée, elle assombrit encore plus l`histoire mystérieuse de ces dernières.