Elle a été reconstruite en 1841, par l'architecte Tranchant de Dole.
Le sommet du mur qui fait face à la nef est ornée d'une Gloire polychrome avec des têtes d'angelots ailés. La nef, composée de trois travées, est séparée du chœur par un court transept, avec une chapelle dans chaque bras nord et sud. Deux petites chapelles plus anciennes s'ouvrent sur la nef voûtée d'arêtes.
Une pierre tombale du XVème siècle représente le chevalier Odot de Brans et son épouse.
Le maître-autel de forme tombeau a été réalisé avec des marbres de différentes couleurs.
A l'entrée de l'église se trouve un très beau bénitier Renaissance, en marbre rose de Sampans. Dans la grande chapelle figure un grand tableau : Vierge à l'Enfant remettant le Rosaire à Saint Dominique de Silos, du peintre Claude-Basile Cariage.
Son existence est attestée dès 1902 bien qu'elle fut transformée en 1909 en société laitière sous l'appellation la Fraternité sociale, louant les bâtiments qu'elle occupait. En 1941, Georges Roy, fromager à Thervay depuis 1930, achète à Brans des terres et une maison qui aurait été bâtie en 1785 puis transformée en auberge ("Au rendez-vous des chasseurs") et relais de poste. Il aménage dans la grange une fromagerie avec chambre à lait, construit deux caves d'affinage (une chaude, une froide) et loue celles de la fromagerie de Jallerange ainsi que d'anciennes caves de vigneron à Montmirey-la-Ville.
Lucien Roy prend la succession de son père en 1968 et développe l'affaire. Il construit une deuxième série de pièces d'affinage en 1973 et reprend les sociétaires de la coopérative de Thervay vers 1986. En 1989, la fromagerie emploie 5 ouvriers, traite 2,65 millions de litres de lait par an et fabrique en moyenne 13 fromages par jour en hiver et 20 en été.
Ce château fut reconstruit près de l’église à la place de l’ancienne forteresse, qui présentait une forme encore médiévale avec fossés et échauguettes. Au XVIIIe siècle, on note l'ouverture de baies extérieures et la suppression de la porte d'entrée ainsi que du pont levis. A la fin du XIXe siècle, le château est doté d'une tour et de décors intérieurs avec notamment deux salles de style néo-gothique. La surface du jardin devient plus modeste mais élégante, avec une cour de style anglais et une belle grille.
Il est inscrit au titre des Monuments historiques depuis 2007 avec de nombreux éléments protégés tels que les façades et les toitures de tous les bâtiments, les décors de la salle des gardes et de la salle à manger au rez de chaussée du bâtiment sud du logis, la cours, les jardins, le verger, le parc et le portail.
Située à un kilomètre du village, la fontaine dite Bataillé (possible souvenir d’une bataille de la conquête de Louis XI) fut aménagée en 1848 sur une source captée, à partir des plans de l’architecte dolois Loubier. Elle succède sans doute à une précédente fontaine très ancienne.
D’une forme élégante, le bassin de source est ouvert pour se prolonger par un lavoir de forme ovale, le tout protégé par un mur d’enceinte relativement haut. L’accès se fait par une ouverture suffisamment étroite et des marches pour que le bétail ne puisse y accéder. Si les murs et le pavage ont été réalisés avec la pierre de la carrière du Routeau à Brans, on notera par contre que les pierres taillées proviennent de Dole et de Damparis.
Son nom est dû à sa forme particulière, le sommet et les deux bras allant s'évasant lorsqu'ils n'ont pas été retaillés. Elle est constituée, dans son état original, d'une croix avec un fût assez long, monolithique, enchâssée dans une meule ronde d'environ un mètre de diamètre. Celle-ci est en calcaire puisqu'elle remplace une croix pattée fichée dans sa meule d’arkose issue du massif de la Serre, et qui avait été mutilée.