Samedi 21 Décembre 2024
- St P. Canisius
On ne saurait douter que Brans a été habité depuis une époque très reculée. Des vestiges de vie romaine y ont en effet été trouvés ainsi que des restes de constructions et des débris de murs, coupant le sol dans tous les sens. En plusieurs endroits, les ruines sont enduites d’une espace de stuc, dont les couleurs étaient fort brillantes. On trouve fréquemment des fragments de tuiles et des morceaux de poterie rappelant une existence, des arts et une civilisation dont près de deux mille ans nous séparent.
A partir du 12e siècle, l’histoire de Brans commence à présenter quelque certitude. Guy de Brench fut du nombre des fondateurs de l’abbaye d’Acey, en donnant à Constantin, prêtre, et à son frère Robert ses droits dans le val Saint Jean en 1128. En 1133, on voit figurer comme témoins, dans une charte signée de l’archevêque Anseric ; Robert, Etienne et Mangin de Brans, chevaliers.
Brans faisait partie de la prévôté de Montmirey-le-Château. Il appartint, dès son origine, à une famille noble qui porta son nom. Dans un temps ou la puissance des seigneurs consistait dans le nombre de leurs vassaux, Jean de Chalon dit L’Antique, songea à multiplier les siens. Guillaume de Brans, chevalier, attiré par ses bienfaits ou séduit par l’espoir de sa protection, se reconnut son homme-lige en 1244, sauf la fidélité qu’il devait aux seigneurs de Montmirey et du Choisey. En 1356, Guyot de Brans fournit son dénombrement au duc et comte de Bourgogne. En 1427 vécurent Jean de Brans puis Odot de Brans, écuyer, seigneur de Chassey et échanson de la duchesse de Bourgogne, qui mourut le 13 février 1464.
